

Signataire de ces protocoles européens, la France s'est donc engagée à assurer sa protection intégrale. Mais sur le terrain, le braconnage et les tirs officiels accordés à titre dérogatoire par l'Etat (tirs de 6 loups autorisés en 2006) mettent les populations en péril.

S'il lui arriva de prélever quelques moutons sur les troupeaux, il est inacceptable de lui mettre sur le dos l'entière responsabilité des problèmes de la filière ovine, d'autant que seul 0,05% des pertes des bêtes lui sont attribuées et que des mesures de protection efficaces et subventionnées par l'Etat sont proposées aux éleveurs.

Les troupeaux doivent être rassemblés la nuit, constamment gardés par un berger et protégés par un ou plusieurs chiens.
Si certains éleveurs acceptent d'adapter leurs méthodes de travail pour mieux cohabiter avec le loup, d'autre s'y opposent, soutenus par de très puissants syndicats agricoles qui voient là un moyen de féderer une profession en proie à des difficultés d'un autre ordre, et par des politiques qui y trouvent leurs intérêts.

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